Module 201802S ijs Méthodo de projet outils

Question 1 : "D'expert à expert..."

Capacité à synthétiser, à simplifier, à rendre audible et accessible à tous. A un enfant : obligation de sortir des jargons, et de s'exposer à une modélisation "vulgaire" de mon activité.
Un exercice très instructif sur la capacité à communiquer dans un environnement partenarial multi culturel.
Notion de réciprocité des formes.

DONNER DU SENS, pour agir en mode collaboratif :

Stratégie de veille

=> donner les bonnes informations, dans le bon format, à la bonne personne.


Consistance = « on sort par tous les temps, il suffit de mettre la voilure qui correspond. »

Si je devais présenter mon métier à mon voisin architecte, voici ce que je lui dirais :


DV : mon métier consiste à encadrer et à animer une équipe qui mène des contrôle dans des établissements sportifs et/ou de jeunesse. Nous exerçons également une grande mission de conseil, surtout auprès des associations mais également être présent à des évènements de jeunesse et/ou sportif pour montrer l’implication de l’État et exprimer/expliquer les orientations prises.

BR : "Je travaille pour un de services de la préfecture. J’aide à la mise en place des politiques publiques dans le domaine de la jeunesse, du sport de la vie associative."

AJ : "mon métier c’est :

Assurer la sécurité des enfants dans les lieux d’accueils hors scolaires
Assurer la sécurité des sportifs
Accompagner les associations dans toute leur démarche
Réduire l’inégalité territoriale pour les jeunes

CB : "Nous mettons en œuvre avec mon équipe, les politiques publiques étatiques relatives à la jeunesse, au sport, à la vie associative et à la politique de la ville sur l’ensemble du département lot et garonnais.
 En tant qu’inspecteur de la jeunesse et des sports, l’une de mes missions propres est l’inspection, le contrôle et l’évaluation des établissements sportifs et des accueils collectifs de mineurs."

Des réponses d'autres promos...
1LM  : « Toi tu dessines des maisons et bé moi j’accompagne et je bâtis des hommes, hic !» (car pendant l'apéro ndlr)

"Toi tu construis les plans d’un bâtiment au regard d’un cahier des charges, tu pilotes la mise en œuvre du chantier en collaboration avec des chefs de chantiers Moi, mon ministère me donne le cahier des charges, je pilote la mise en œuvre dans un département avec des associations, des centres de loisirs, des maisons de quartiers, toute structure qui reçoit des jeunes en dehors du temps scolaire. Tu construis des bâtiments, je construis des citoyens.
Parce que tout le monde ne bénéficie pas du même accès à l’éducation dans sa famille où à l’école, les temps de loisirs sont des temps qui permettent d’apprendre des savoirs être ou des savoirs faire. Mes collègues sont issus d’une histoire riche qu’on appelle l’éducation populaire. L’éducation populaire veut donner au plus grand nombre des capacités pour faire vivre la démocratie, c’est-à-dire le gouvernement de tous, par tous, et pour tous. Tu es d’accord avec moi qu’on ne peut pas confier ça à n’importe qui, que ça demande une certaine maîtrise .C’est ça qu’il s’agit d’acquérir parce que contrairement à toi je  pense que ça ne peut pas toujours être ceux qui sont nés avec une cuillère en argent qui doivent détenir les cordons de la bourse.
 Il a répondu « bon courage ! Je pense finir plus de chantier avant que tu n’aies fini le tiens. »"




Question 2  : "Un projet?"

Voici une proposition de définition du terme « projet » qui fait sens pour moi :

Où je parle de mes représentations, de mes croyances, de mes repères : j'expose la dimension dans laquelle j'évolue. cf. "Dans quelle championnat tu joues?"

Où est la place du rêve?

perso : "De l'intention à l'action"

DV : Un projet est autant un but que l’on se propose d’atteindre, qu’une première ébauche d’une réalisation future et/ou les bases (techniques, juridiques, idéologiques) d’une réalisation à court/moyen/long terme

BR : "Un projet est la mise en place d’une politique publique pour améliorrer la vie des usagers."

AJ : "dessein que l’on cherche à atteindre par étape."

CB : "Le projet est un ensemble d'actions à réaliser avec des ressources données, pour satisfaire un objectif défini, dans le cadre d'une mission précise, et pour la réalisation desquelles on a identifié non seulement un début, mais aussi une fin. »


Question 2bis  : "Finalité de mon projet de vie"

Le fils/la fille de mes voisins me demande « et toi qu’est-ce que tu feras quand tu seras une mamie/un papy ? ». Voici ce que je lui dis :


On se trouve dès le départ confronté à sa propre intimité : "mes valeurs, mes attentes, mes motivations => mon projet de vie"

Si cela doit rester confidentiel, il est important d'être au clair avec cela = notre consistance, notre posture de "pilote" s'alimente de ce que nous sommes.

Congruence  = cohérence entre ce que je suis, ce que je dis, ce que je fais, ce que défends, ce que j'aime, ce qui me heurte, ce qui me révolte,...



« A votre avis à quel espace temps se situe les causes déterminantes de toutes nos actions ? »































-      Dans le futur ! En biologie du comportement, la notion de « bénéfice futur » permet de générer les prises de décisions, même si l’histoire de notre existence (le passé) va éclairer les choix, bien entendu..

-      Dans le présent, rien ne se passe, par définition. ;)

Question 3 : "Efficience vs efficacité..."

notion de coût de l'efficacité, d'écologie de l'action, d'innovation.

Pour moi, « efficience » signifie :

DV : "L’efficience est le fait de réaliser un objectif en « gaspillant » le moins de ressources, de temps et d’énergie possible ainsi qu’en parvenant à maintenir la cohésion des personnes impliquées dans la réalisation de la mission"

BR : "Une efficacité  qui prend en compte l’ensemble des éléments".

AJ : "comme atteindre un même objectif avec un coût moindre".

CB : " L’efficience est le rapport entre les résultats et les ressources utilisées pour les atteindre. "


Questions 4 et 5 : "Compliqué vs complexe?" / vidéo "power of networks"

Power of networks.

On monte dans un hélicoptère : vision macroscopique, historique, sociale, économique, et réflexion épistémologique  : qu'est-ce qui se joue aujourd'hui à l'échelle de l'évolution des paradigmes de notre société? quelles sont les découvertes qui influencent notre condition humaine ?
Relation à notre environnement : relation au rapport à autrui, à vivre avec, à vivre ensemble, au savoir, à l'éducation, à la formation, à la mémoire, à l'écologie, à l'évolution de l'humanité, ... 

Appréhender la complexité, qui se modélise, de ce qui relève du compliqué, qui s'organise.

(Prévoir 10mn : sous-titrée en français). En quoi cette vidéo peut-elle m’inciter à modifier ma perception de mon environnement professionnel ?

DV : "Le travail s’effectuant dans un service largement transversal, il semble nécessaire d’envisager un maximum de liens possibles entre le volet « jeunesse » et le volet « sport » sans cloisonner l’un et l’autre à des domaines particuliers.  Aujourd’hui, les réseaux nous permettent d’avoir accès à plus d’informations et à une haute vitesse donc ne pas exclure une potentialité, ni considérer trop hâtivement une explication  comme « valable ». En outre, les agents du service n’ont peut-être pas tous pleinement conscience de l’importance de la notion de réseau aujourd’hui. A l’inverse, ils peuvent déjà être pleinement intégrés dans cette logique : dans ce cas, c’est un grand atout à utiliser, en complément du réseau que l’on se créé nous-mêmes

AJ  : " Il est important de partager la connaissance car nous pensons et organisons notre pensée différement."

CB : "Au lieu d’appréhender mon environnement professionnel à travers une ou des grilles de lecture disparates, il est nécessaire de le percevoir comme un réseau où tout est interconnecté.

Ainsi, il ne faut pas chercher la chaine conséquentielle et unilatérale entre les actes et actions survenant dans mon environnement professionnel, mais plutôt comprendre leurs interconnections, le système global, pour rendre la réalité plus intelligible.

 


 Question 5 : Voici une définition du terme « complexité » qui me convient :

DV : "caractère d’une situation mêlant différents éléments, acteurs, décideurs, points de vue, contraintes techniques et temporelles nécessitant un certain niveau d’analyse pour sa résolution. Notion scientifique, biologique comme philosophique qui renvoie  généralement à la notion de « réseau »

BR : "La complexité est la juxtaposition de plusieurs variables pour résoudre un évènement, ce qui en rend la compréhension plus difficile."

AJ : « on ne fait pas deux murs identiques avec les mêmes briques »

CB : "«Je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus de connaître le tout sans connaître les parties…» Pascal
"Au principe de la disjonction, de la séparation (entre les objets, entre les disciplines, entre les notions, entre le sujet et l’objet de la connaissance), on devrait substituer un principe qui maintienne la distinction, mais qui essaie d’établir la relation".

"Au principe du déterminisme généralisé, on devrait substituer un principe qui conçoit une relation entre l’ordre, le désordre et l’organisation. Étant bien entendu que l’ordre ne signifie pas seulement les lois, mais aussi les stabilités, les régularités, les cycles organisateurs, et que le désordre n’est pas seulement la dispersion, la désintégration, ce peut être aussi le tamponnement, les collisions, les irrégularités"[1].
[1] Morin E , Introduction à la pensée complexe, Paris, Editions du Seuil, 2005



Philippe FLEURANCE

« LA COMPLEXITE EST PARTOUT » …….

Nécessité de prendre du recul pour appréhender les systèmes complexes = sortir des « choses » pour aller vers des « objets agissants ».
« Toute stabilité structurelle est confrontée à la complexité du vivant. »
« Le compliqué est le territoire des experts, la complexité est le territoire des collectifs »

Notion de conviction = liée à une démarche pragmatique, de bon sens.

Cette conviction est investie dans la transformation des métiers, dans la vision des métiers :

1.       Interdépendance des activités autour du HN

2.       Complexité, dynamisme et singularité des process

3.       Investissement et « usage de soi » (conviction)

4.       Un management contingent contextuel et complexe (Q :un management doit-il être consensuel ?)

Appréhender la diversité des points de vue => envisager la complexité, susciter la controverse, changer la perception du système de performance. Le partage se construit par la confiance => être acteur : agir localement a des conséquences structurantes, à un rôle instituant.

 (Q : comment ammorcer le changement quand les garants d’une institution vérouillent ?)


Amorcer la rupture :

 Paradigme du contrôle  > manager la complexité > paradigme du pilotage

Cette rupture est possible quand :

1.       On s’appuie sur des fondements épistémologiques

2.       On s’appuie sur des outils (visualisation des modèles dynamiques)

3.       On développe des compétences « systèmes complexes »

4.       On développe une posture (cf. apprentissage de l’imperfection).

«  La complexité ne s’analyse pas, elle se modélise ».

Cette modélisation doit donc rendre compte de la complexité réelle.


Changement dans la sociologie des organisations :

Passer de 

l’armée cloisonée et hiérarchisée

au

réseau particulier en mouvement



Questions 6 & 7 : "Et si on parlait philosophie?"

Démarche philosophique. Poser des mots sur la pensée systémique, s'approprier des idées qui font sens pour soi, se projeter dans une relation au monde singulière et innovante, dans de nouvelles manières d'appréhender et donc d'influencer le monde qui nous entoure.

Pensée systémique: lien avec le constructivisme, lui même en lien avec l'école de Palo Alto.

La conception constructiviste s'oppose à une certaine tradition dite réaliste . Elle marque « une rupture avec la notion traditionnelle selon laquelle toute connaissance humaine devrait ou pourrait s’approcher d’une représentation plus ou moins "vraie" d’une réalité indépendante ou "ontologique" Au lieu de prétendre que la connaissance puisse représenter un monde au-delà de notre expérience, toute connaissance est considérée comme un outil dans le domaine de l’expérience » Ernst von Glasersfeld.


Qui est Edgar Morin ? Voici une de ces citations qui fait sens pour moi :

 DV :"Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français.
 Penseur de la complexité, il définit sa façon de penser comme « co-constructiviste » en précisant : « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité ».Il s’intéresse très vite aux pratiques culturelles qui sont encore émergentes et mal considérées par les intellectuels : L'Esprit du temps (1960), La Rumeur d'Orléans (1969). Il cofonde la revue Arguments en 1956. Il fonde (codirecteur de 1973 à 1989) et dirige le CECMAS (Centre d'études des communications de masse), qui publie des recherches sur la télévision, la chanson dans la revue Communications qu’il dirige et qui paraît encore aujourd’hui.
Durant les années 1960, il part près de deux ans en Amérique latine où il enseigne à la Faculté latino-américaine des sciences sociales. En 1969, il est invité à l'Institut Salk de San Diego. Il y rencontre Jacques Monod, l'auteur du Hasard et la Nécessité et y conçoit les fondements de la pensée complexe et de ce qui deviendra sa Méthode.
Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde.
 « Je suis un droitier gauchiste : droitier parce que j’ai un sens très aigu 
du respect des libertés, mais en même temps gauchiste, dans le sens où j’ai la conviction que notre société requiert des transformations profondes et radicales. Je suis devenu un conservateur révolutionnaire. Il faut tout révolutionner, mais en conservant les trésors de notre culture."

BR :"Edgar Morin est un sociologue et philosophe français. “Il y a moins de désordre dans la nature que dans l'humanité.”

AJ : "Grand sociologue et cinéphile, il est reconnu pour ses positions sur l’Europe et pour sa pensée de la complexité.

« A force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel. »
La Méthode, Ethique (2004)

CB :" Chercheur-penseur poly-disciplinaire - de la sociologie à la philosophie en passant par l’histoire et la théologie - Edgar Morin construit son œuvre animé par un besoin irrépressible de comprendre les antagonismes, les contradictions et d’unir les contraires dans une défense constante de la pensée complexe. 
Citation : « À force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel. » La Méthode, Ethique, (2004)



pour info : citations des promos précédentes

« Agis en sorte qu’autrui puisse augmenter le nombre de choix possibles »"

 « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité ».

OB :« Chacun est une parcelle d’une aventure gigantesque commencée à la préhistoire »

BC : «C’est la surprise, l’étonnement qui nous oblige à évoluer»

KD :"A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence on finit par oublier l’urgence de l’essentiel."

GC : « La liberté c'est l'autonomie, c'est la capacité d'initiative et créative. » Edgar Morin ; Dialogue sur la nature humaine (2000)

PB :"Le pourcentage de voleurs est le même dans toutes les communautés, même chez les gendarmes.

OC : « la vacance des grandes valeurs créé la valeur des grandes vacances » – l’esprit du temps

YL : "Il y a moins de désordre dans la nature que dans l'humanité."

PT : "Mon premier acte politique  fut d’intégrer une organisation libertaire, solidarité internationale antifasciste."

« Quand je discute avec les scientifiques, ils me font peur : au nom de leur liberté dans leur univers de spécialisation, ils défendent souvent une éthique de la circonstance et non une éthique du projet. »

VR JB : « La connaissance est une navigation dans un océan d'incertitudes à travers des archipels de certitudes. »  (Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur.

LL : "Un sociologue français (je ne connaissais pas du tout !). « J’ai fait la chasse aux sorcelleries, moi pour qui le monde est sorcier ».

AM : « Le sport, comme un point d’hologramme, porte le tout de la société en lui, mais il porte sa singularité en lui. » (regard sur le sport).

« Il y a dans notre société carence d'empathie, de sympathie et de compassion, laquelle se traduit par l'indifférence, l'absence de courtoisie entre personnes habitant souvent un même quartier, un même immeuble, alors que dire bonjour à l'inconnu de rencontre signifie qu'on le reconnaît en tant qu'humain digne de sympathie... »

LC :"La crise est à la fois un révélateur et un effecteur. Elle révèle ce qui est caché, et, met en marche tout ce qui peut apporter changement, transformation et évolution." Pour une  crisologie (communication). 1976

FJ :"La morale non complexe obéit à un code binaire bien/mal, juste/injuste. L'éthique complexe conçoit que le bien puisse contenir un mal, le mal un bien, le juste de l'injuste, l'injuste du juste." A nous de faire la différence … ou de tomber dans l’éthique complexe.

AR : “L'intelligence, ce n'est pas seulement ce que mesurent les tests, c'est aussi ce qui leur échappe.”

OF : "« A force de sacrifier l'essentiel à l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel »

VL : " “La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant.”

OA :  “La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant.” (La méthode)"

SS : « La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant. »

 « La pensée est le capital le plus précieux pour l'individu et la société. » 

SB :"L'économie qui est la science sociale mathématiquement la plus avancée, est la science socialement la plus arriérée, car elle s'est abstraite des conditions sociales, historiques, politiques, psychologique, écologiques inséparables des activités."

"La connaissance progresse en intégrant en elle l’incertitude, non en l’exorcisant. Je n’ai cessé d’osciller entre la négation nihiliste et l’enthousiasme humaniste, de chercher du sens et de douter du sens."


ALB : "Je pense qu'il faut effectivement cesser de voir l'humanité comme quelque chose de donné, de fixé, mais plutôt comme le produit d'un devenir toujours très ambivalent..."

 « autodidacte mais j’ai eu besoin toujours des œuvres des autres pour me former »

 « Le mot "élucider" devient dangereux si l'on croit que l'on peut faire en toutes choses toute la lumière » Amour, poésie, sagesse

 « C'est toujours ce qui éclaire qui demeure dans l'ombre. »Le Paradigme perdu
 « Connaître l'humain, c'est d'abord le situer dans l'univers, non l'en retrancher. »Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur.

« les juifs d'Israël, descendants des victimes d'un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. [...] On a peine à imaginer qu'une nation de fugitifs, issue du peuple le plus persécuté de l'histoire de l'humanité […] soit capable de se transformer, en deux générations [...] à l'exception d'une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ».

SD :" Qui augmente sa connaissance augmente son ignorance".

« Enseigner la compréhension entre les humains est la condition et le garant de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité. » Edgar Morin, Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur. 1999

 « La pensée est le capital le plus précieux pour l'individu et la société. »

CL : " L’homme est un être culturel par nature parce qu’il est un être naturel par culture"

« La pensée est le capital le plus précieux pour l'individu et la société. »

FP : "  Nous atteignons le comble du vivre lorsque l'ivresse de soi, la fusion avec l'autre, la tendresse infinie, les baisers fous, les violences furieuses se mêlent et se transfigurent en un éclatement solaire. » (La méthode, 2004)

« Marx avait bien compris : on ne crée pas seulement un produit pour le consommateur, on crée aussi un consommateur pour le produit. »

LP : " Il faut de la prose pour qu’il y ait poésie"

NTJ :  « Il n’y a pas de connaissance sans connaissance de la connaissance »

« c’est l’organisation qui donne consistance à notre univers. »

Qui est Joël De Rosnay ? Voici une de ces citations qui fait sens pour moi :

DV : "Joël de Rosnay, Docteur ès Sciences, est Président exécutif de Biotics International et Conseiller du Président de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette dont il a été le Directeur de la Prospective et de l'Evaluation jusqu'en juillet 2002 . Entre 1975 et 1984, il a été Directeur des Applications de la Recherche à l'Institut Pasteur.
Ancien chercheur et enseignant au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le domaine de la biologie et de l'informatique, il a été successivement Attaché Scientifique auprès de l'Ambassade de France aux Etats-Unis et Directeur Scientifique à la Société Européenne pour le Développement des Entreprises (société de "Venture capital").
 Il s'intéresse particulièrement aux technologies avancées et aux applications de la théorie des systèmes. Auteur de : "Le Macroscope" (1975, Prix de l'Académie des Sciences Morales et Politiques), "les Chemins de la Vie" (1983), "le Cerveau Planétaire" (1986), et de plusieurs rapports, notamment: "Biotechnologies et Bio-Industrie (1979), annexe au Rapport "Sciences de la Vie et Société" des Professeurs Gros, Jacob et Royer, ainsi que le rapport ayant conduit à la création du CESTA (Centre d'Etudes des Systèmes et des Technologies Avancées, 1982).
 "Dans quelques années, un des grands luxes sera d'être débranché, déconnecté, un peu comme aujourd'hui quand on se met sur la liste rouge du téléphone.
La gouvernance par la peur est le moyen de souder les gens: gouverner par la peur, c'est le moyen de ressouder les gens en leur offrant la sécurité."


BR :"Joël de Rosnay est un philosophe français.
"Internet, c'est nous. Ca nous appartient, en bien et en mal.

AJ :"inconnu"

CB : " Joël de Rosnay, docteur en Sciences, est Directeur de la Prospective et de l'Evaluation de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Entre 1975 et 1984, il a été Directeur des Applications de la Recherche à l'Institut Pasteur.
Ancien chercheur et enseignant au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le domaine de la biologie et de l'informatique, il a été successivement Attaché Scientifique auprès de l'Ambassade de France aux Etats-Unis et Directeur Scientifique à la Société Européenne pour le Développement des Entreprises (société de "Venture capital").
Il s'intéresse particulièrement aux technologies avancées et aux applications de la théorie des systèmes. Auteur de : "Le Macroscope" (1975, Prix de l'Académie des Sciences Morales et Politiques), "les Chemins de la Vie" (1983), "le Cerveau Planétaire" (1986), et de plusieurs rapports, notamment: "Biotechnologies et Bio-Industrie (1979), annexe au Rapport "Sciences de la Vie et Société" des Professeurs Gros, Jacob et Royer, ainsi que le rapport ayant conduit à la création du CESTA (Centre d'Etudes des Systèmes et des Technologies Avancées, 1982).
«  Cette approche transdisciplinaire s'appelle l'approche systémique. C'est elle que je symbolise dans ce livre par le concept du macroscope. Il ne faut pas la considérer comme une « science », une « théorie » ou une « discipline », mais comme une nouvelle méthodologie, permettant de rassembler et d'organiser les connaissances en vue d'une plus grande efficacité de l'action. »
Le Macroscope, Joël de Rosnay, éd. Le Seuil, 1975, p. 83


pour info : citations des promos précédentes


« On n’a qu’une vie. Une vie. Autant faire de cette vie un original, pas une copie de la vie de quelqu’un d’autre ».

« Plutôt que d'attendre le futur, il faut le construire, parce que au moins, il sera celui qu'on voudra qu'il soit plutôt que de prévoir le futur qui va venir. » (même choix pour FB VR JB)

OB : "Nous sommes à la veille d'une mutation de l'espèce humaine."

BC KD  : « La gestion du temps pour les autres et pour soi permet de donner du sens à la vie »

G« L'éducation est au centre de toutes les stratégies de construction de l'avenir. C'est un enjeu mondial, un des grands défis du troisième millénaire. » et « La technologie ne crée pas de lien social, mais la technologie peut donner des conditions qui font qu'en se la réappropriant, on crée du lien social. »

PB : "Avec la pratique des réseaux, le professeur peut se transformer en passeur, plutôt que se cantonner dans son rôle traditionnel de pasteur."

 "les nouveaux outils-le téléphone portable, les prothèses qu’on a créées, l’ordinateur, l’internet, la mémoire Google nous changent, on est déjà des mutants."

« Sans être exhaustif, ce tableau a l'avantage de situer deux approches complémentaires (approche analytique et approche systémique), mais dont l'une (approche analytique) a été favorisée de manière presque disproportionnée dans tout notre enseignement. »

«  La gestion du temps pour les autres et pour soi permet de donner vraiment du sens à sa vie. »

« Nous sommes à la veille d’une mutation de l’espèce humaine ».

« Voilà pourquoi, face à l’avenir, je préfère adopter une attitude constructive et pragmatique plutôt que simplement optimiste et pessimiste. Comme le soulignait Francis BACON, est-ce-que tout ce qui est possible à faire, nous devons le faire ? Ne devrions -nous pas plutôt faire ce que nous sommes capable seulement après avoir réfléchi aux conséquences de nos actes ? » (2020, les scénarios du futur : comprendre le monde qui vient)."

« Dans quelques années, un des grands luxes sera d'être débranché, déconnecté, un peu comme aujourd'hui quand on se met sur la liste rouge du téléphone. »

LC :"Le plaisir est un des moteurs fondamentaux de la vie, et ce sous toutes ses formes : intellectuel, physique, gastronomique, dans le partage de l'amitié ou la création. "

FJ :"La « biotique » mariage de la biologie et de l’informatique.

" Dans quelques années, un des grands luxes sera d'être débranché, déconnecté, un peu comme aujourd'hui quand on se met sur la liste rouge du téléphone. »

OF : " La technologie ne crée pas de lien social, mais la technologie peut donnerdes conditions qui font qu'en se la réappropriant, on crée du lien social".

VL : "Dans quelques années, un des grands luxes sera d'être débranché, déconnecté, un peu comme aujourd'hui quand on se met sur la liste rouge du téléphone."

 « La technologie ne crée pas de lien social, mais la technologie peut donner des conditions qui font qu'en se la réappropriant, on crée du lien social » (Contact, l’encyclopédie de la création – émission TV canadienne)

SS : " Plutôt que d'attendre le futur, il faut le construire, parce que au moins, il sera celui qu'on voudra qu'il soit plutôt que de prévoir le futur qui va venir".

« Dans quelques années, un des grands luxes sera d'être débranché, déconnecté, un peu comme aujourd'hui quand on se met sur la liste rouge du téléphone ».

ALB : "Sans être exhaustif, ce tableau a l'avantage de situer deux approches complémentaires [approche analytique et approche systémique], mais dont l'une (approche analytique) a été favorisée de manière presque disproportionnée dans tout notre enseignement. "

« Il y a plus qu'une accélération du temps, il y a une densification du temps. »
« La technologie ne crée pas de lien social, mais la technologie peut donner des conditions qui font qu'en se la réappropriant, on crée du lien social.»

TC : " Internet, c’est nous. Ca nous appartient, en bien et en mal."

« Complimentez ou critiquez non pas vos collaborateurs mais leurs actions » L’Expansion, « Pas de panique », mars 1998.

CL : " Il y a plus qu’une accélération du temps il y a une densification du temps"


Notion de complexité = « mot problème » cf. Edgar MORIN, est de tous les temps d’actualité.

Mais aujourd’hui cette complexité s’accélère :

Rapidité des communications & nouvelles technologies

Apparition/forte croissance de « l’immatériel », du virtuel

Mondialisation de l’économie

Complexité difficilement appréhensible => poids du déterministe

Prépondérance des croyances aveugles = POIDS DES CROYANCES.

Décalage entre les progrès des sciences et les standards intellectuels (Inertie, enseignement à la traîne).

 

« Il est important de pouvoir identifier les signaux faibles = révélateurs de dynamique ».

Ne pas chercher à réduire l’incertitude, il faut d’en servir.



Question 8 : "Modéliser?"

Modèle  : L’origine de la notion de modèle est technologique et renvoie à l’idée de maquette, de reproduction miniaturisée d’un objet ou d’un processus. C’est dans cette perspective que le terme « modèle » a commencé à être couramment employé en méthodologie scientifique et qu’il désigne les différents moyens de représentation et les schémas utilisés pour décrire et expliquer divers phénomènes. Aujourd’hui, la notion de modèle renvoie d’abord à la réalisation concrète de quelque chose plutôt qu’à une théorie à propos de cette chose. Le modèle sert, d’une part, à clarifier et à transposer mathématiquement ce qui est décrit de manière diffuse dans les sciences empiriques et, d’autre part, à représenter par des figures géométriques ou par différents types de symboles les diverses propositions ou groupes de propositions d’une théorie. Le modèle n’est donc pas une théorie bien que, parfois, il est erronément perçu et compris comme étant une théorie.

Schéma : Le schéma réduit à l’essentiel ce qu’il représente. C’est une technique très utile qui facilite l’illustration, la présentation, la description, l’explication et même l’analyse de différentes réalités au moyen de points, de lignes, de barres, de courbes, d’aires, de couleurs, etc. Ce qui est au centre du schéma, ce sont les formes et les symboles géométriques ainsi que les couleurs. La construction d’un schéma s’appuie sur plusieurs principes de la géométrie analytique.

Une « modélisation » est utile à :

DV : "Une modélisation peut-être utile pour « poser » les tenants et les aboutissants d’un problème et des solutions envisagées. Elle peut  permettre aux humains d’avoir une vision d’ensemble sur les potentialités d’une situation, ce que l’esprit humain, par essence limité, n’est pas capable de faire (opération de tri/de sélection). La modélisation recouvre, selon moi, un aspect d’anticipation, de prévisions qui peut aider l’Homme dans ses objectifs et ses réalisations.

BR :"A pouvoir reconnaître plus facilement un problème et de pouvoir ainsi reproduire les mécanismes qui permettront de le résoudre."

AJ :" Tenter de rendre plus compréhensible quelque chose qui apparait comme complexe"

CB : " La modélisation peut être utile pour maîtriser en partie la complexité inhérente au réel. La modélisation permet de s’abstraire de la réalité pour mieux comprendre le système à réaliser".


Notion de vision partagée =

« je casse des cailloux < je construis une cathédrale ».


Transgression / innovation

« Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover.» Albert Einstein
« Il faut oser ou se résigner à tout.» Tite-Live
« Il n'y a pas de précurseurs, il n'y a que des retardataires.»  Jean Cocteau
« Les règlements sont faits pour les soldats et non pour les guerriers ; la bataille se rit du code, elle en exige un nouveau, innové par elle et pour elle et qui disparaît dès qu’elle est terminée.» Napoléon Bonaparte
« Si nous ne trouvons pas des choses agréables, nous trouverons du moins des choses nouvelles.» Voltaire
« Celui qui vient en ce monde et s'en va sans rien troubler ne mérite aucun respect. » M. M. Diabaté



Question subs : "Prendre de la hauteur!"

La temporalité de la portée de nos actions, et l'histoire des éléments qui agissent dans la mise en oeuvre d'un projet :

cf. "vision inclusive " (repenser le futur 2.0);

+ processus de planification stratégique prenant en considération les compétences du présent et celles du futur, et en s'appuyant sur les logiques qui ont construit l'intimité de ces éléments.

Dans ce cas tout repose sur les bonnes procédures appliquées par les professionnels  ; ces procédures sont issues des commissions qui ont débriefé tous les accidents qui ont précédés, et reposent sur les technologies qui ont été nécessaires à la construction de l'appareil.

De l'architecte à la fonderie, du programmateur eu technicien qui a fait le check-up du matin : tous ces éléments conditionnent ma sécurité du moment.

cf. crash du concorde en 2000

Cf témoignage du fils de Laurent : une grande partie de la réponse à la question est conditionnée par les mises à jour des différentes procédures de vol consécutives aux accidents répertoriés.

Plus : notion de stress, et temporalité du stress expert/non expert.

Cas du saut en parachute : à quel moment suis-je le plus stressé?

« Je suis en avion entre Paris et Madrid. Il y a beaucoup de vent et de gros orages en arrivant au-dessus des Pyrénées ». Voici les personnes les plus importantes qui peuvent, à mon avis, influer sur ma sécurité pour la fin de ce vol ?


Question subs : "Fin de projet..."

"Le repas se termine après un café. L’éducation d’un enfant se termine après" :

Quelle est la fin d'un projet? tout est impacté une fois le livrable / la date passée. les acteurs, les partenaires, le produit final, les besoins , les savoirs, SF SE, la connaissance de soi et des autres... Encore faut-il passer un peu de temps à débriefer chaque étape

Attention! Faiblesse des latins / Force des Anglo-saxons à cet endroit du retour d'expérience = se poser en sujet d'études et questionner les process.... La démarche projet relève du processus de rebond enrichi, de boule de neige, ...


Question subs : "A propos d'éfficacité de l'action publique..."

Ce qui détermine la réussite de l’action d’un cadre d’Etat, c’est ?

On en revient à une sorte de modélisation : quel est mon slogan / ma vision d'une réussite professionnelle en tant que cadre de la fonction publique d'Etat?

Cf l'atelier "mon blason"

Est-ce compatible avec ce qu'attendent de moi mes chefs de service? Attention si pas congruence...


La création du savoir s’inscrit dans notre histoire.

Nous nous rendons prisonniers d’une machine causale.
Aujourd’hui on est de moins en moins étonné.



Remarques : à propos du rapport d'étonnement  

La création du savoir s’inscrit dans notre histoire.

Nous nous rendons prisonniers d’une machine causale.
Aujourd’hui on est de moins en moins étonné.

Notion du rapport d’étonnement => en quoi dans mon savoir suis-je étonné ?
Voir ce qui est différent, ET NON ce qui me rassure.


Remarques : à propos de l'opportunité = kaïros  

Notion de Kaïros = déf wikipédia

Le dieu grec Kairos est représenté par un jeune homme qui ne porte qu'une touffe de cheveux sur la tête. Quand il passe à notre proximité, il y a trois possibilités :

1) on ne le voit pas 

2) on le voit et on ne fait rien 

3) au moment où il passe, on tend la main pour saisir sa touffe de cheveux et on saisit ainsi l'opportunité.

Kairos a donné en latin opportunitas (opportunité, saisir l'occasion).

Le Kairos, une dimension du temps n'ayant rien à voir avec la notion linéaire Chronos (temps physique), pourrait être considérée comme une autre dimension du temps créant de la profondeur dans l'instant. Une porte sur une autre perception de l'univers, de l'événement, de soi. Une notion immatérielle du temps mesurée non pas par la montre, mais par le ressenti.

Le Kairos est le temps de l'occasion opportune. Il qualifie un moment, en mathématiques on pourrait dire un point d'inflexion, comme en physique un moment de rupture dans un sens ou dans un autre à partir d'un barycentre par nature toujours en mouvement.

Dans le langage courant, on parlerait de point de basculement décisif, avec une notion d'un avant et d'un après au sens de Jankelevitch 

In fine, l'expression « instant d'inflexion » semble convenir : « Maintenant est le bon moment pour agir. »